top of page

Vagues d’Elliott

 

La théorie des Vagues d’Elliott est essentiellement un système de règles empiriques visant l’interprétation de l’évolution des cours sur les marchés financier afin d’effectuer des prévisions. Cette méthode est perçue comme étant la plus complète et la mieux élaborée. En effet, le principal avantage de cette méthode est qu’elle se caractérise par sa généralité et sa précision. La généralité donne très souvent du recul par rapport au marché et la précision permet de déceler les changements de direction. Par ailleurs, elle repose sur une vision psychologique des marchés. La théorie d’Elliott est également la théorie la plus travaillée et la plus suivie. Elle offre l’avantage d’intégrer certains éléments de l’analyse chartiste traditionnelle. Pour cela, elle peut être considérée comme une théorie enveloppante de l’analyse technique.

 

La décomposition en vagues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On remarque que si les vagues 1,2,3,4,5 se décomposent logiquement suivant le cycle élémentaire, il y a une inversion pour les vagues a,b,c. En effet les vagues a et c se décomposent en 5 sous-vagues, ce qui est logique dans la théorie d'Elliott car le cycle se développe dans le sens de la tendance principale. La tendance principale de a,b,c étant baissière, le cycle est inversé. On pourrait poursuivre la décomposition de ce cycle et on aboutirait à une construction en 144 vagues.

 

Les caractéristiques des vagues

Chaque vague a sa propre personnalité et son comportement est régit par différentes règles. Ces règles sont précieuses pour valider ou non un mouvement.

 

La vague d'impulsion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Présentation des vagues d'Elliott :

 

Vague 1:

Les vagues 1 sont difficiles à reconnaître puisqu'elles peuvent être interprétées comme de simples corrections faisant partie du précédent mouvement. Elles sont généralement très courtes et rapide. Il arrive fréquemment qu'on ne puisse décomposer la vague 1 qu'en trois vagues et non en 5. Cette vague est la vague des « astucieux » selon la théorie de Dow qui considérait que ceux-ci avaient accès à des informations avant les autres. On peut aussi dire que c'est la vague des contrariants qui achètent quand le marché baisse et vendent quand il monte.

Vague 2:

Elle corrige généralement la première vague de façon considérable et entraînent souvent à penser que le mouvement précédent n'est pas encore terminé (fin de vague C). Des vagues 2 qui corrigent totalement les vagues 1 ne sont pas choses rares : on observe alors une configuration en double bottom s'il s'agit d'un mouvement haussier ou en double top dans le cas d'un mouvement baissier.

Vague 3:

C'est la vague des « suiveurs ». Elle est la principale vague du mouvement. Une règle élémentaire à retenir concernant ce type de vague est qu'elle n'est jamais la plus courte parmi les vagues d'impulsion que sont les vagues 1, 3 et 5. Ce sont des vagues qui connaissent généralement des extensions et qui sont accompagnées de très forts volumes.

Vague 4:

C'est une vague beaucoup moins violente que la vague 2. Elle vient consolider le marché. Selon le principe d'alternance (cf. infra), cette vague est donc souvent complexe : structure en plusieurs vagues et souvent en triangle. Une règle à retenir : une vague 4 ne cassera jamais le niveau atteint par le marché en fin de vague 1.

Vague 5:

C'est la vague des petits porteurs. Elle est généralement peu dynamique mais elle dure assez longtemps. C'est la dernière phase d'un mouvement : la fin de l'euphorie pour les mouvements haussiers et du désespoir pour les mouvements baissiers. En fin de vague 5, on constate une baisse des volumes et parfois une vague 5 qui ne dépasse pas le top ou le bottom (selon que le marché est haussier ou baissier) de la vague 3.

 

Vague A: Elles sont parfois considérées comme des corrections techniques et non comme le début de la fin du mouvement.

Vague B: Elles retrouvent parfois le top (cas d'un mouvement haussier) de la vague 5 pour former un double-top.

Vague C: Elles viennent fermer la séquence de huit vagues de la théorie d'Elliott. Ce sont des vagues qui ressemblent aux vagues 3 en ampleur. Leurs similitudes conduisent d'ailleurs à de fréquentes confusions : est-on dans un marché véritablement baissier ou dans une simple phase de correction ?

 

Forex Les règles de validité sur la théorie des vagues d'Elliott :

Règle 1: le creux de la vague correctrice 4, ne doit pas être inférieur au sommet de la vague 1. Si tel était le cas il faudrait alors se pencher vers une autre formation, nous allons voir que cette vague d'impulsion peut avoir plusieurs formes et s'éloigner sensiblement du schéma par défaut.

Règle 2: La vague n°3 ne doit pas avoir la plus faible amplitude parmi les trois sous vagues d'impulsion 1,3 et 5. D'ailleurs on remarque fréquemment que la vague 3 est celle qui a l'amplitude la plus forte, alors que la vague 1 qui apparaît à la fin d'une tendance baissière est généralement de faible amplitude (un rebond après la chute) et de durée assez courte.

Règle 3: Une des trois vagues d'impulsion doit être en extension.

Règle 4: Une vague de correction ne peut se faire en cinq sous vagues

 

 

 

Les extensions

 

La figure la plus fréquente est la formation d'une extension sur une des sous vagues d'impulsion 1,3 ou 5. Dans ce cas la vague d'impulsion ne compte plus 5 vagues mais 9 vagues, l'une d'entre elles se décomposant en 5 sous vagues.

 

Variations autour de la vague d'impulsion

Comme nous l'avons vu plus haut, certaines entorses peuvent être faites sur la formation de la vague d'impulsion. On trouve deux cas particuliers principaux qui sont les extensions et les invalidations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Généralement l'extension ne se rencontre que sur une des trois vagues 1,3,5, mais dans certains cas assez rares on constate une extension sur deux vagues.

Elliott ayant été fortement inspiré par les travaux de Fibonacci, il applique toute une série de règles qui permettent de prévoir l'amplitude des vagues basés sur les travaux du célèbre mathématicien.

Il fait fréquemment référence à la série de Fibonacci : 1 ;1,618 ; 2 ; 2,618 ; 4,13 etc.

Dans le cas des extensions il a observé que la vague qui fait l'objet de l'extension a une amplitude 1,618 fois ou 2 fois supérieure aux autres vagues.

 

Les invalidations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On le voit dans notre exemple, le sommet de la vague 3 est supérieur à celui de la vague 5.

 

 

 

La vague de correction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La correction à plat (Flat)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La correction en Zigzag

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Recommandation

Dans la réalité, il n'est pas toujours facile de repérer avec exactitude la forme de vague d’Elliott, et les cours ne se comportent pas toujours selon ce modèle. Il est donc recommandé aux Traders de ne pas baser leurs analyses techniques uniquement sur les ratios de Fibonacci mais de les utiliser en complément d'autres outils techniques.

 

 

 

Les marchés évoluent suivant des cycles haussiers ou baissiers, néanmoins même quand le mouvement est haussier des phases de correction alternent avec les phases de progression et vice-versa quand le mouvement est à la baisse.

Partant de ce principe Elliott a modélisé ce qu'il appelle un "cycle élémentaire" composé de 8 vagues principales : 3 vagues de correction succèdent à 5 vagues de tendance.

Ainsi sur ce schéma on observe clairement le mouvement : une vague ascendante, composée elle même de 5 vagues : 1,2,3,4,5 et une vague de correction composée de 3 sous-vagues a,b et c.

La particularité de la théorie est que cette décomposition est quasi infinie, chaque vague pouvant se décomposer elle même en vagues de plus petite période, et chaque ensemble de vagues pouvant être la composante d'un mouvement de plus grande ampleur.

Pour nous aider à mieux comprendre, voici le mouvement décomposé en 34 vagues, dit "cycle complet".

Sur ce schéma, le cycle élémentaire en 8 vagues vu précédemment, à été décomposé en 34 vagues, chaque vague 1,2.. ou a,b,c pouvant être décomposée suivant le cycle élémentaire.

Le schéma ci-contre représente la vague d'impulsion par défaut, la vague parfaite. Elle se décompose en 5 sous vagues, notées 1,2,3,4,5.

 

 

La première constatation est que généralement cette formation se développe à l'intérieur d'un canal (symbolisé par les lignes rouges) de tendance, néanmoins cela ne constitue pas une règle absolue, des sorties ponctuelles du canal peuvent être remarquées.

Pour valider la formation d'un tel mouvement, Elliott a posé un certain nombre de règles. Concernant la vague d'impulsion les règles sont au nombre de deux et doivent impérativement être suivies pour que la vague soit valide :

Les invalidations sont traditionnellement rencontrés à la suite d'une très forte avancée de la vague 3, par conséquent elles se produisent sur la vague d'impulsion suivante la n°5.

Le constat est que l'avancée produite par la vague précédente est si puissante que cette dernière vague ne parvient pas à dépasser le sommet de la vague d'impulsion précédente.

A la différence des vagues d'impulsion qui se développe en 5 sous-vagues, les vagues correctives comptent trois sous vagues (A,B et C).

Rappelons au passage que les vagues correctives, sont celles qui vont à l'inverse de la tendance principale.

Ainsi sur ce schéma du cycle complet, les vagues d'impulsion sont représentées en bleu, les vagues correctives en rouge.

La correction à plat n'est pas une figure très puissante elle est assimilée à une simple consolidation. Dans ce schéma la vague "a" se décomposera en 3 sous vagues (au lieu de 5), la vague "b" en 3 sous-vagues et la "c" en 5 sous-vagues.

 

Du fait de sa décomposition en sous-vagues, cette figure est aussi appelée, décomposition en 3,3,5.

Dans cette figure, c'est le fait que la vague "a" qui ne se forme qu'en trois vagues qui donne si peu de puissance au mouvement. Ainsi la "b" qui la suit, revient généralement au même niveau que le début de la "a". De même la "c" ne se hisse que légèrement au dessus de la "a". Dans certains cas on peut même remarquer une vague "b" assez puissante qui repasse au dessus du départ de la "a".

Suivant les ratios de Fibonacci, là aussi, Eliott a fait des constations d'amplitude :

Ainsi il a remarqué que la vague "b" retrace généralement entre 61,8 et 161,8% de la vague "a". Généralement, les trois vagues a,b,c ont des amplitudes égales.

Plus puissante que la précédente, la correction en zigzag doit sa force au fait que la vague A se décompose en cinq vagues et non en 3 comme dans la correction à plat.

 

 

Dans ce schéma en 5,3,5 (décomposition), c'est une véritable vague de correction de la tendance principale qui se développe. C'est également la décomposition d'une vague corrective la plus fréquemment rencontrée.

En ce qui concerne les amplitudes, donc les objectifs que l'on peut quantifier sur les cours. De manière générale, les vagues A et C ont la même amplitude ou tout du moins elle est très proche (la vague C est 0,618 ou 1,618 fois aussi grande que la vague A).

La théorie d'Elliott est très complexe et demande une longue adaptation et beaucoup d'observation pour en tirer la quintessence ou tout du moins ne pas se tromper dans le décompte des vagues. Cette petite présentation vous a enseigné les règles de base qui vous permettront de réaliser vos premières lectures et mieux comprendre les analyses elliotistes.

Les vagues 1,3,5,A,C peuvent donc se décomposer en 5 sous-vagues, tandis-que les vagues 2,4,B sont obligatoirement composées de 3 sous-vagues.

De toutes les vagues, ce sont probablement les vagues correctives qui sont les plus difficiles à analyser, en effet il existe une multitude de configurations différentes qui rend leur identification difficile. Nous passerons en revue les principales formations.

Règle 1: le creux de la vague correctrice 4, ne doit pas être inférieur au sommet de la vague 1. Si tel était le cas il faudrait alors se pencher vers une autre formation, nous allons voir que cette vague d'impulsion peut avoir plusieurs formes et s'éloigner sensiblement du schéma par défaut.

Règle 2: La vague n°3 ne doit pas avoir la plus faible amplitude parmi les trois sous vagues d'impulsion 1,3 et 5. D'ailleurs on remarque fréquemment que la vague 3 est celle qui a l'amplitude la plus forte, alors que la vague 1 qui apparaît à la fin d'une tendance baissière est généralement de faible amplitude (un rebond après la chute) et de durée assez courte.

Règle 3: Une des trois vagues d'impulsion doit être en extension.

Règle 4: Une vague de correction ne peut se faire en cinq sous vagues

bottom of page